Les traitements de la sciatique par hernie discale sont au nombre de trois:
Les taitements médicaux
Les infiltrations
La chirurgie
Traitements médicaux:
Le repos
longtemps encensé, considéré même comme le seul traitement, on sait maintenant que 8 jours au lit sont le maximum avant de devenir délétères. Les muscles s'atrophient, la capacité à supporter la pathologie même diminue, il faut passer à autre chose
Les anti-inflammatoires non stéroidiens (AINS, NSAID's): sont un bon additif. Il faut casser le cycle inflammatoire, et ils y participent. Leur toxicité gastrique est un facteur limitant, et on les associe presque systématiquement à des inhibiteurs de la pompe à protons: Tagamet, Azantac, Mopral, Inexium.. Il faut les prendre de façon systémaitque
Les antagiques purs: médicaments qui sont censés ne s'attaquer qu'à la douleur, en bloquant ses mécanismes. En pratique, de nombreux médicaments on été retirés en raison d'abus pour d'autres indications, ne nous restent que la codéine (Dafalgan codéiné, Efferalgan codéiné), le tramadol malgré son potentiel addictif (3 semaines sont suffisantes pour développer une addiction et une accoutumance), l'Acupan injectable ou par voie orale, et le paracétamol notoirement insuffisant mais associé aux autres.
Le stade ultérieur:
Les corticoides: redoutablement efficaces, en cure courte, ils cassent le phénomène inflammatoire et permettent sinon de traiter, quelquefois d'attendre l'évolution naturelle de la maladie. Sous corticoides, on se sent mieux immédiatement, la douleur cesse, le tonus général augmente. Ce sont des médicaments toxiques, rétention hydrosodée, accoutumance, complications de type prise de poids diabète, atrophie cutanée, etc, sont la règle lors des traitements prolongés. Et nous avons tous quelques exemples d'ostéonécrose de la hanche due à traitement corticoide impromptu pour sciatique ou autre. A réserver aux formes compliquées (paralytiques, hyperalgiques)et en cure très courte ( 8 jours parait un maximum, à renouveler éventuellement après 3 semaines d'arrêt)
La morphine: utile en urgence, mais ne peut être un traitement de fond en raison de sa toxicité digestive (variable, mais constipation fréquente), neurologique (hallucinations très variables selon les patients), et du risque d'addiction
Ce sont des traitements qui permettent d'attendre quelquefois l'efficacité d'une autre intervention
Les infiltrations
Infiltrer, c'est utiliser une aiguille pour déposer un produit corticoide (de la cortisone à effet retard) localement au contact du problème. Disparaissent les effets généraux de la cortisone (diabète, prise de poids, atrophie des tissus) au profit de l'effet local anti inflammatoire très puissant. Encore faut il que le produit parvienne au contact du conflit inflammatoire, c'est à dire de la hernie .
Un rhumatologue entrainé peut faire des infiltrations épidurales (au contact de la dure mère, en espérant la diffusion vers la racine agressée) sans aucune aide au cabinet, encore faut il que le produit diffuse et qu'on soit sur de sa propagation vers le siège du conflit. En pratique, nombre d'infiltrations n'ont pas toujours les effets espérés. Les infiltrations faites par un radiologue, sous une machine, permettent d'être sur que le produit a bien été déposé au bon endroit: c'est une infiltration épidurale guidée sous radiologie. C'est un excellent traitement, et celui qui peut quelquefois éviter la nécessité d'une intervention chirurgicale. En France, on limite à trois infiltrations la répétition de ces actes, par peur d'une toxicité locale; certains papiers récent font penser que 7 infiltrations pourraient être nécessaires à vraiment "casser" le processus inflammatoire en cause.
La chirurgie
Dans sa modalité classique, ce n'est pas une intervention récente puisqu'elle a été décrite pour la première fois par Mixter et Barr en 1937.. La hernie du disque agresse la racine, retirons la hernie! pour cela, il faut pénétrer dans le canal, localiser la racine nerveuse en cause, retirer à son contact le matériel discal pro inflammatoire. C'est une bonne opération pourvu qu'elle respecte certaines règles et qu'elle soit correctement réalisée. Les résultats immédiats en sont souvent spectaculaires, mais il faut bien en maitriser les suites car le disque fissuré est toujours pathologique, et les tentatives de réparation réalisées jusqu'ici n'ont pas apporté les résultats attendus.
Les taitements médicaux
Les infiltrations
La chirurgie
Traitements médicaux:
Le repos
longtemps encensé, considéré même comme le seul traitement, on sait maintenant que 8 jours au lit sont le maximum avant de devenir délétères. Les muscles s'atrophient, la capacité à supporter la pathologie même diminue, il faut passer à autre chose
Les anti-inflammatoires non stéroidiens (AINS, NSAID's): sont un bon additif. Il faut casser le cycle inflammatoire, et ils y participent. Leur toxicité gastrique est un facteur limitant, et on les associe presque systématiquement à des inhibiteurs de la pompe à protons: Tagamet, Azantac, Mopral, Inexium.. Il faut les prendre de façon systémaitque
Les antagiques purs: médicaments qui sont censés ne s'attaquer qu'à la douleur, en bloquant ses mécanismes. En pratique, de nombreux médicaments on été retirés en raison d'abus pour d'autres indications, ne nous restent que la codéine (Dafalgan codéiné, Efferalgan codéiné), le tramadol malgré son potentiel addictif (3 semaines sont suffisantes pour développer une addiction et une accoutumance), l'Acupan injectable ou par voie orale, et le paracétamol notoirement insuffisant mais associé aux autres.
Le stade ultérieur:
Les corticoides: redoutablement efficaces, en cure courte, ils cassent le phénomène inflammatoire et permettent sinon de traiter, quelquefois d'attendre l'évolution naturelle de la maladie. Sous corticoides, on se sent mieux immédiatement, la douleur cesse, le tonus général augmente. Ce sont des médicaments toxiques, rétention hydrosodée, accoutumance, complications de type prise de poids diabète, atrophie cutanée, etc, sont la règle lors des traitements prolongés. Et nous avons tous quelques exemples d'ostéonécrose de la hanche due à traitement corticoide impromptu pour sciatique ou autre. A réserver aux formes compliquées (paralytiques, hyperalgiques)et en cure très courte ( 8 jours parait un maximum, à renouveler éventuellement après 3 semaines d'arrêt)
La morphine: utile en urgence, mais ne peut être un traitement de fond en raison de sa toxicité digestive (variable, mais constipation fréquente), neurologique (hallucinations très variables selon les patients), et du risque d'addiction
Ce sont des traitements qui permettent d'attendre quelquefois l'efficacité d'une autre intervention
Les infiltrations
Infiltrer, c'est utiliser une aiguille pour déposer un produit corticoide (de la cortisone à effet retard) localement au contact du problème. Disparaissent les effets généraux de la cortisone (diabète, prise de poids, atrophie des tissus) au profit de l'effet local anti inflammatoire très puissant. Encore faut il que le produit parvienne au contact du conflit inflammatoire, c'est à dire de la hernie .
Un rhumatologue entrainé peut faire des infiltrations épidurales (au contact de la dure mère, en espérant la diffusion vers la racine agressée) sans aucune aide au cabinet, encore faut il que le produit diffuse et qu'on soit sur de sa propagation vers le siège du conflit. En pratique, nombre d'infiltrations n'ont pas toujours les effets espérés. Les infiltrations faites par un radiologue, sous une machine, permettent d'être sur que le produit a bien été déposé au bon endroit: c'est une infiltration épidurale guidée sous radiologie. C'est un excellent traitement, et celui qui peut quelquefois éviter la nécessité d'une intervention chirurgicale. En France, on limite à trois infiltrations la répétition de ces actes, par peur d'une toxicité locale; certains papiers récent font penser que 7 infiltrations pourraient être nécessaires à vraiment "casser" le processus inflammatoire en cause.
La chirurgie
Dans sa modalité classique, ce n'est pas une intervention récente puisqu'elle a été décrite pour la première fois par Mixter et Barr en 1937.. La hernie du disque agresse la racine, retirons la hernie! pour cela, il faut pénétrer dans le canal, localiser la racine nerveuse en cause, retirer à son contact le matériel discal pro inflammatoire. C'est une bonne opération pourvu qu'elle respecte certaines règles et qu'elle soit correctement réalisée. Les résultats immédiats en sont souvent spectaculaires, mais il faut bien en maitriser les suites car le disque fissuré est toujours pathologique, et les tentatives de réparation réalisées jusqu'ici n'ont pas apporté les résultats attendus.